La ville offre un spectacle magnifique au lever du soleil. Je suis devant ma fenêtre à observer le ciel et je n'arrive pas à détacher les yeux du soleil. Je n'ai pas dormi cette nuit, comme beaucoup d'autres et je bois un café pour tenter de ne pas sombrer. Je déteste le goût de la caféine mais c'est la seule chose qui me fait tenir le coup. Je ne tiens pas à me bourrer de boissons énergisantes non plus. Je suis arrivé il y a quelques mois ici et j'ai l'impression de ne pas avoir avancer du tout. Mon loup court toujours et d'autres s'amusent à brouiller des pistes et à m'envoyer chercher ailleurs.

J'ai passé la nuit à chercher un nouveau plan mais mon cerveau semble ne pas vouloir trouver quelque chose de cohérent. La fatigue sans doute. Je me passe une main sur le visage, pose ma tasse sur la table puis me dirige vers la salle de bain. Un peu d'air frais me fera du bien mais avant une bonne douche devrait me remettre sur pied. Je ne suis jamais très long sous la douche, je suis de ceux qui n'aiment pas traîner le matin alors au bout d'une quinzaines de minutes je sors et change de vêtements. J'aurais l'air d'un malpropre si je remets une fois encore les même fringue et ceux qui me connaissent savent bien que je n'aime pas avoir les même habilles trop longtemps. Ma garde de robe est presque aussi remplie que celle d'une fille c'est parfois très troublant pour ceux qui ne sont pas habitués.
Je suis près et sort de l'appartement, je ferme la porte et sort. Je n'aime pas rester là sans rien faire. Il faut que je me bouge si je ne veux pas devenir fou à attendre un signe. Je marche vers le centre ville. Il n'y aura sans doute rien d'ouvert, si ce n'est les cafés. C'est vers l'un deux que je me dirige, j'ai encore besoin de me tenir éveiller toute la journée alors autant en boire un potable et pas un horrible comme ceux que je fais. J'entre dans le premier café venu je m'installe au comptoir et passe ma commande. Il n'y a personne aux alentour. Je n'aime pas être tout seul dans un endroit comme ceux-là. J'ai toujours l'impression d'être observé. Je paie ma note et emporte le café me retrouvant à nouveau dehors sans savoir où aller. J'aperçois alors ce jeune homme marchant dans la rue. Je l'ai croisé plusieurs fois ici et j'ai fait des recherches sur lui. Simba Carpenter. J'ai ainsi découvert qu'il était de ma famille. Le monde est petit. Il faut que je vienne ici pour trouver quelqu'un de ma famille. J'ai été vachement surpris quand je l'ai su. Je l’interpelle espérant qu'il ne m'évite pas. Il faut vraiment que je lui parle. Je me suis avancé jusqu'à lui et l'ai saluer et je lui ai dit d'un ton détaché presque familier:

« Salut, je m'appelle Dante . Je sais qu'on ne se connaît pas mais il ça serait bien si tu avais cinq minutes à m'accorder. Je ne serais pas long. »

Je devais vraiment passer pour un fou à parler aux gens que je ne connais même pas, mais en temps normal je ne l'aurais pas fait sans raison. Il n'a pas l'air très rassuré de me voir là et je peux le comprendre. Ce n'est pas toujours rassurant de traîner avec moi.