Affronte tes cauchemars tu en feras des rêves [PV: Appoline]

Damon, un nom si spécial qui fait étrangement allusion. Au terme générique qu’on utilise pour nommer des entités du mal, ce terme est « démon ». La signification de ce prénom aurait-il un sens ou ses parents ont choisi ce prénom que par simple gout ? Tellement de questions qui resteront sans réponse, car comment penser qu’un couple d’humains tout à faits normaux auraient pu avoir une vision d’un destin pour leur enfant qui aurait pu amener le choix de ce prénom. La seule hypothèse possible serait qu’ils aient consulté une voyante, mais c’était très peu probable. En tout cas, ses rêves pouvaient faire penser qu’il était possédé par un démon, car pour rêver de sang, de vieux château il fallait être un petit peu déranger. Pourtant, Damon ne désespérait pas il trouverait peut-être un jour la signification de cette chose.

En cette fin de journée, où le soleil était en train de décliner fortement. Les rayons rouges d’un soleil qui s’endormait illuminaient les arbres d’une couleur qui rappelait un feu. Comme si, une scène du passé était en train de se reproduire devant ses yeux. Chaque arbre brillait d’une intensité nouvelle et cette lumière qui vacillait le long de l’écorce. Un véritable incendie devant ses yeux, mais pourtant cet incendie n’était en aucun cas chaud, il était même apaisant. Ce n’était pas des flammes, mais la lumière du soleil qui réchauffait le corps du jeune homme qui se tenait debout devant eux, ses bretelles de pantalon qui pendaient sur les côtés de ses jambes balloter de temps à autres par une brise légère qui passait par là. Un léger frisson lui parcouru tout le corps. Puis, comme s’il entendit quelque chose il se retourna et il vit le château qui se trouvait devant lui. Il se sentait littéralement tout petit. Il souhaitait revivre ce cauchemar, mais cette fois-ci il n’irait pas seul. En effet, il attendait là devant cet immense édifice de pierre sa compagne, celle qui devait être qu’une simple relation basé sur le plaisir de la chair, c’était changé en une véritable relation d’amour réciproque. Appoline Wood, une jeune femme brune au sourire envoutant et aux yeux d’une intensité tellement rare que le beau Damon avait fondu comme neige au soleil, enfin c’est plutôt son cœur qui avait fondu.

Le soleil déclinait de plus en plus pour laisser place à la froideur de la nuit, cette froideur qu’il ressentait souvent au travers de ses cauchemars comme si une morsure, le mordait de plus en plus le long de son bras. Il aimerait bien que sa compagne ne tarde pas trop, car il ne faisait pas le fier devant le château qui malgré le fait qu’il tombait un peu en ruine, imposait par sa stature le respect et qu’il devait avoir une histoire très intéressante. La chair de poule c’est ça, le terme qu’on utilisait pour qualifier ce sentiment si bizarre qui parcourrait tout le corps du jeune Davis. Les poils de ses bras étaient tous relevés il était comme figé qu’il ne sentit pas la présence de la jeune femme arriver derrière lui.

Affronte tes cauchemars tu en feras des rêves

Heureuse ? Oui je l'étais, notamment depuis que j'ai rencontré Damon, à notre rencontre je n'imaginais pas que nous finirions en couple, notamment parce que je ne m'imaginais pas en couple, mon petit travail, les loups-garous, j'étais surchargée, mais je réussissais à trouver du temps pour lui. Je l'aime c'est certain, bien que je lui cache trop de chose à mon goût, mais je veux le préserver du surnaturel pour le moment, s'il lui arrivait quelque chose par ma faute je m'en voudrais à mort. De plus, ses cauchemars m'intriguent vraiment, un homme qui fait des cauchemars c'est naturel, mais lorsque les cauchemars se produisent toujours dans le même lieu cela devient étrange. La veille Damon m'avait demandé de l'accompagner le lendemain, à la tombée de la nuit au château abandonné, qui fut aussi notre lieu de rencontre il y a plusieurs mois. J'étais plutôt heureuse qu'il m'ait proposé de venir, cela me rassurait même, car je savais que s'il y avait un quelconque danger j'allais être là pour lui, pour le protéger. Bien que protéger un homme ne soit pas le rôle d'une femme, mais s'il se retrouvait face à une créature surnaturelle, pensez-vous qu'il pourrait se défendre, peut-être s'enfuir, mais lorsque l'on a aucune expérience, il y a peu de chance de s'en sortir face à un adversaire tel qu'un loup-garou. Dans mon petit lieu secret, qui était la cave, où Damon n'avait pas le droit d'accéder sous ma demande, j'avais préparé deux, trois armes, que j'allais dissimuler afin qu'il ne puisse pas les remarque lorsque je serais avec lui au château.
Ma journée avait été calme, j'avais pris quelques photographies, que j'avais partagé avec ma collègue pour les donner ensuite à notre patron, rien de très palpitant, d'ailleurs ce métier ne me correspondait pas, il y a quelques années il m'aurait sans doute correspondu, mais plus maintenant, j'avais changé, je n'avais plus ce caractère de petite fille fragile, sensible. Il n'était pas l'heure de rejoindre mon petit-ami, j'en profitais donc avant pour voir l'une de mes amies chasseuses, du nom de Maureen, elle m'avait vaguement parlé d'une recherche concernant une personne disparue dans une ville voisine, elle pensait que tout ceci était l'oeuvre d'un loup-garou, alors je voulais voir si elle avançait dans ses recherches. J'étais passée chez elle et nous avions discuté, je lui avais évoqué peu de jours auparavant les cauchemars de Damon, mais elle n'avait aucune idée du pourquoi il faisait toujours le même. Je remarquais l'heure, je commençais à être en retard, je partais rapidement du lieu d'habitation de mon ami avant de rejoindre en voiture le chemin pour me rendre au château.
Mes seules armes étaient deux poignards que j'avais coincé dans mes deux chaussures, alors je ne risquais pas de faire trop la maline devant un loup-garou si l'un d'eux se pointait, j'allais plutôt me la jouer discrète. Le soleil était tombée, un petit vent s'était installé, cela ressemblait à une nuit calme, du moins pour ma part cela ressemblait à une nuit calme. Je stoppais ma voiture à quelques mètres du château, rapidement je repérais la présence de mon petit-ami, je m'approchais, il ne remarquait pas mon arrivée, sans doute qu'il était bien trop préoccupé sur les bruits avoisinants qui se trouvaient dans la forêt. D'une voix calme, je le prévenais donc de mon arrivée. Damon ! Je passais ma main le long de l'un de ses bras, descendant jusqu'à sa main pour lui attraper légèrement. Tu sais tu n'as aucune raison d'avoir peur, ce n'est pas comme s'il y avait le grand méchant loup dans les bois et que tu étais le petit chaperon rouge ! C'est bien ce qu'une personne qui n'est pas au courant du surnaturel aurait dit ? Je ne voulais rien laisser paraître, car la moindre personne insouciante aurait eu peur en venant dans ce lieu, mais je ne l'étais pas, alors j'avais sorti cette petite blague afin qu'il ne remarque pas ma sérénité face à la situation. Mais penses-tu trouver quelque chose ? Peut-être qu'il voulait des indices concernant son cauchemars, ce château regorgeait de vieilleries alors il trouverait peut-être quelque chose, du moins il fallait déjà savoir par où commencer.

La sensation d’une main descendant sur son bras gelée lui fit sursauter légèrement, pourtant il savait de qui il s’agissait elle l’avait même prévenu par un léger Damon pour dire qu’elle était arrivé, mais pourtant rien ne faisait Damon était comme totalement paralysée de peur. Pourquoi ? Comment des cauchemars pourraient être horribles à ce point pour qu’il puisse se sentir autant désappointé devant un simple château qu’il était censé connaître qu’une fois. Et cette fois, malgré les circonstances avait été sa première rencontre avec cette magnifique jeune femme qu’il aimait plus que tout. Bien plus que sa propre vie et il s’en voulait un peu de lui avoir demandé de venir, car il avait un très mauvais pressentiment avec cette visite nocturne. Un château la nuit, ça fait étrangement penser aux vieux comtes que l’on raconte aux enfants pour leur faire peur. Et le comte qui était en train de revenir par-dessus les autres était celui du Comte Dracula. Cette histoire narrait la vie, d’un comte qui vivait dans un grand château. Même si, cela paraissait normal comme chose, un comte dans un château quelque chose de probable. La chose qui l’était moins et que ce comte était un vampire qui attirait du monde afin de leur sucer leur sang jusqu’à la dernière goutte. Il est vrai que penser à ça n’aidait réellement pas le jeune homme à se dérider, mais il devait faire face il était l’homme et en tant que tel il devait être apte à protéger sa compagne du moindre danger et d’éviter aussi de terminer dans la trappe qui l’avait obligé à appeler à l’aide.

Il lui sera fort la main et l’écoutait parler de peur et de petit chaperon rouge et de grand méchant loup. Damon, retient un léger rire et se contenta de sourire la remerciant d’essayer d’apaiser la tension qui pesait dans l’air. Puis, elle lui demanda ce qu’il cherchait en venant ici. Le jeune Davis, pris un regard surpris, car il n’avait pas vraiment pensé à cela la seule chose qu’il savait que son corps voulait venir ici. Il le réclamait et son esprit avait l’air de vouloir qu’il y aille aussi, pourquoi ? Il ne le savait pas vraiment, mais peut-être qu’il allait pouvoir trouver des réponses. Il reprit sa respiration et regarda Appoline dans les yeux et lui dis :

« - A vrai dire je ne sais pas vraiment ! Des réponses, une cause, un but. Quelque chose qui pourrait me relier à cet endroit ! Je pense que c’est un besoin au fond de moi, mais je ne peux guère te dire mieux ! Je me sens bête à cet instant précis ! »

Il se sentait véritablement bête, mais il devait avancer. La nuit était là, Damon ne s’en était même pas rendu compte. La vision de ce château dans le noir le fit vaciller sur ses jambes qui paraissaient bien frêles d’un coup. Une sorte de vision lui apparut devant les yeux, du sang au loin un cri qui déchirait la nuit. Sans s’en rendre compte les jambes qui semblaient faillir précédemment se remet à bouger et avancer vers le château. Il était dans une sorte de transe comme si le cauchemar et la réalité ne faisait plus qu’un et qu’il avançait vers son destin. Il tenait pourtant toujours la main de sa bien-aimé, mais il ne semblait pas se rendre compte de ce qu’il faisait.

Affronte tes cauchemars tu en feras des rêves

Je voulais trouver ce qui n'allait pas chez lui, enfin du moins trouver pourquoi il faisait des cauchemars, j'avais regardé dans des livres, sur google, mais je ne trouvais rien de spécial. Mais plus les jours avançaient et plus je me disais que ce n'était pas un simple problème humain, faire des cauchemars est humain, mais à ce point-là sans doute pas. Je devais donc l'aider à trouver la source du problème. Je l'avais prévenu de mon arrivée, j'avais déposé ma main sur son bras, descendant jusqu'à sa main, j'avais senti le frisson qui s'était emparé de son corps, ce qui manifestait bien qu'il avait peur. Je le comprenais n'importe qui, qui n'est pas habitué à affronter le danger, pourrait avoir peur. Un château sans lumière, de vieilles légendes à propos de celui-ci, la nuit qui venait de tomber, les légers bruits de la forêt. Je voulais le détendre, cependant je n'y parvenais que quelques secondes grâce à ma petite blague, mais lorsque je lui demandais ce qu'il cherchait réellement ici, son sourire disparu. A vrai dire je ne sais pas vraiment ! Des réponses, une cause, un but. Quelque chose qui pourrait me relier à cet endroit ! Je pense que c’est un besoin au fond de moi, mais je ne peux guère te dire mieux ! Je me sens bête à cet instant précis ! J'étais mal pour lui, je voulais l'aider, mais je ne savais pas comment, peut-être que je devrais me spécialiser un peu plus dans le surnaturel, ne pas me focaliser que sur les loups-garous, ainsi j'aurais peut-être déjà eu une réponse au problème de mon petit-ami. Ne te sens pas bête, tu ne l'es pas ! Je vais t'aider, on finira par trouver quelque chose. Il se mettait à avancer, ma main dans la sienne, mais on aurait pu penser qu'il se sentait attiré par le château, qui n'avait même plus conscience de ce que l'entourait, je le laissais avancer, je le suivais, regardant les moindres détails autour de nous, je n'avais pas l'habitude de rentrer dans ce château, dans le fond il m'avait toujours apeuré, de plus mon père m'avait toujours raconté de vieilles légendes pour me faire peur les soirs d'Halloween. Je remarquais la fragilité des murs, les vieilleries qui traînaient au sol, certains petits cadavres d'animaux, dissimulés sous la poussière, les toiles d'araignées. Puis j'entendais sans doute des rats sur le vieux planché, prenant la fuite suite à notre arrivée. Damon semblait encore absorbé par ses pensées, il avançait, cet endroit m'étant inconnu, j'avançais d'un pas non rassuré, concentrée sur les odeurs, les bruits. Est-ce que tu vois quelque chose de particulier qui t'évoque une sensation, un souvenir ? Je lui lâchais la main, afin de m'aventurer contre l'un des murs, un tableau était accroché, du moins il était presque sur le point de s'effondrer, je passais ma main dessus pour retirer le semblant de poussière, puis je m'essuyais sur mon jean. J'éclairais le tableau avec mon portable, cela ressemblait à une peinture du château, lorsqu'il était habité, neuf sans doute.

Un château, une allée de poussière, des cadavres d’animaux, des insectes. La bâtisse paraissait avoir vécu des années et des années et le poids de son histoire semblait être présent dans chaque endroit que le couple découvrait. Alors, qu’il était plongé dans ses pensées la sensation de la main d’Appoline qui enlevait délicatement sa main de la sienne lui permit de revenir à la réalité, mais il lui fallut quelques minutes pour comprendre où il était. Il avait compris qu’il avait avancé par lui-même comme s’il était dans son cauchemar. La question que posait sa compagne était porteuse de sens et relevait quelque chose qu’il devait penser. Y avait-il quelque chose dont il se souvenait en voyant le couloir. Alors qu’elle regardait un tableau dans lequel on voyait le château il y avait des années de ça. Le château paraissait étrangement accueillant devant celui-ci il y avait une famille surement les propriétaires. En regardant de plus près on ne voyait pas grand-chose à part que la famille était constitué de deux personnes dans la quarantaine accompagné de deux enfants deux jeunes garçons. Le problème c’était qu’on n’arrivait pas à distinguer leurs visages. Quand soudain, un flash arriva dans la tête de Damon. Il vit les deux jeunes enfants courir dans ce couloir, ils n’étaient pas des fantômes ils étaient bel et bien vivant, puis cette scène laissa place à la noirceur des ténèbres, les lampes n’illuminaient plus grand-chose. Sur le mur des traces de sang encore fraîches coulaient le long du mur.

Lorsqu’il revint à lui, le jeune Davis se jeta sur le mur pour regarder le mur et il vit les traces de sang séché. Il ne comprenait plus rien, pourquoi se rappelait-il de tout ça ? Il ne connaissait personne et n’avait aucun lien avec ce château enfin dans l’histoire de sa famille, pourtant il paraissait lié à cet endroit. Il se mit à réfléchir et regarda Apolline avec un air apeuré :

« - j’ai l’impression que mon cauchemar dépeint un meurtre ! Celui de cette famille ! Il se passe quoi Appo’, je suis perdu ? »

Il se prit la tête dans ses mains. Il ne savait plus quoi faire et pourquoi il faisait ce cauchemar quel lien il avait avec cet endroit. Le sang séché, les cris tout dans son cauchemar paraissait faire référence à un meurtre, mais était-il normal qu’il puisse voir dans ses cauchemars la mort de personne avec qui il n’avait aucun lien ?

Affronte tes cauchemars tu en feras des rêves

Je regardais le tableau, m'attardant sur les moindres détails, il ne semblait pas récent, mais je ne pouvais pas dire de quand il datait, je n'avais jamais été douée lorsqu'il s'agit d'histoire de l'art. Damon regardait ce tableau à son tour, il fut absent de nouveau, quelques secondes, quelques minutes passèrent, je ne sais plus, mais je l'avais fixé, j'avais peur qu'il lui arrive quelque chose, cet endroit était bien trop mystérieux, je commençais même à avoir des frissons. Il se rendit jusqu'à l'un des murs, qui était recouvert de plusieurs traces de sang. J’ai l’impression que mon cauchemar dépeint un meurtre ! Celui de cette famille ! Il se passe quoi Appo’, je suis perdu ? Son visage apeuré m'attrista, je ne savais plus du tout comment réagir, je tentais de remettre en place mes souvenirs sur les histoires que mon père me racontait, je n'avais jamais réellement su si les vieilles légendes qu'il me comptait se révélaient être vraies. Après avoir fait de l'ordre dans ma tête, je me souvenais que les premiers propriétaires avaient vécu au XVIème siècle, mon père me disait toujours que la femme rodait encore et qu'elle veillait surtout sur son magnifique jardin. Puis il y a un siècle, un tragique incendie avait ravagé une partie du château, les propriétaires avaient brûlé, mais est-ce vrai ? Garde ton calme ! Je sais juste qu'il y a un siècle une partie du château a brûlé, je n'en sais pas plus, mon père connaissait de vieilles légendes, peut-être qu'il avait lu cela dans un livre. Si mon père n'était pas décédé j'aurais pu lui demander à nouveau, mais à présent je devais me débrouiller avec le peu qu'il m'avait raconté, bien que souvent j'avais préféré ignorer ce qu'il me disait pour ne pas avoir peur et dormir tranquillement la nuit. Nous allons trouver, j'en suis certaine, il faudra vérifier les anciennes archives à la mairie. Je regardais les plafonds, il n'y avait rien de suspect, je regardais tout autour de moi, rien non plus, peut-être que l'on devrait continuer dans les autres pièces ? Je m'éloignais légèrement, afin de regarder ce que donnait la pièce juste à côté, mais elle était vide, si vide qu'aucun souvenir ne pouvait être trouvé ici. On devrait peut-être regarder les pièges qui se trouvent dans ce château, s'ils avaient été installés, c'est sans doute parce que cette famille cherchait à se protéger d'une menace. Bien que pour moi, la seule menace horrible qui pouvait peser pour une famille vivant non loin de la forêt, serait des loups-garous, car pour se protéger des autres humains, il y a toujours de très bons moyens, tel qu'un fusil.

Les frissons, cette sensation qui nous prend au dépourvu dans plusieurs situations, comme par exemple lorsqu’on à froid il nous arrive d’avoir des frissons c’est une sensation qui procure la chair de poule, les poils se dressent souvent sans qu’on puisse vraiment faire quelque chose pour l’éviter. Dans cet instant, c’était une autre chose qui provoquaient des frissons au jeune homme c’était la peur de l’inconnu. L’inconnu de quoi, mais de tout ! Tout dans ce château aurait dû être inconnu pourtant il avait cette mauvaise et très mauvaise impression de déjà-vu. La situation quant à elle n’avançait pas vraiment tous les deux ne savaient pas vraiment le lien qu’avait Damon avec ce lieu mystique. Alors qu’Appoline se mise à raconter des choses que lui avait enseigné son défunt père. Il essaya d’écouter attentivement ce qu’elle disait et il ne trouvait hélas pas grand-chose qu’il lui rappelait quelque chose à part peut-être cette histoire d’incendies. Comme avec les arbres avant d’entrer dans le château était-ce un signe. L’unique solution était comme le disait la jeune femme. C’était de continuer à explorer les salles pour voir quelque chose qui pouvait les aider.

Toujours très peu rassurer, mais sachant que sa virilité en prenait un sérieux coup. Il se motiva et pris la main de mademoiselle Wood afin de passer devant et de guider l’expédition. Dans la première salle, il n’y avait rien le néant. Ils ne passèrent pas longtemps dessus, par contre la deuxième était différente en son milieu il y avait le cadavre d’un petit ourson en peluche à moitié calciné. Davis s’avança pour le rattraper et à son contact il eut comme un flash-back. La vision de cette salle, un enfant qui tient la peluche des flammes, des cris, des larmes. Une douleur dans les pieds, puis dans le corps et paf ça fait des chocapics. Damon tomba parterre inconscient comme s’il avait ressenti et vécu la scène comme s’il y était.

[Désolé ce n'est pas très long Affronte tes cauchemars tu en feras des rêves [PV: Appoline] 549167405

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Affronte tes cauchemars tu en feras des rêves

Il avait encerclé ma main avec la sienne, avançant à travers des pièces vides, poussiéreuses, rien de très enchantant, tout semblait si vieux, cet endroit donnait des frissons dans le dos, j'avais même hâte de le quitter, mais je tentais de chasser toutes les horreurs qui me venaient en tête afin de ne pas prendre peur, rester forte, être présente pour Damon. Il s'attarda sur l'une des pièces, elle était si vide, mais un ourson en peluche errait au milieu, cet ourson avait souffert, alors qu'il devait être beige, il était à présent presque noir, saccagé d'une part par des flammes, mais d'une autre part par le temps qui a passé à l'intérieur de ce château abandonné. Je l'observais avec l'ours entre ses mains, il semblait s'attarder, sans doute cela lui rappelait-il un souvenir ? Mon regard se dévia sur une immense fenêtre qui donnait vue sur le jardin arrière du château, alors que j'allais m'avancer pour voir l'état de l'extérieur par la fenêtre, j'entendais un boum, mes yeux se posèrent alors sur Damon qui était au sol, l'ourson s'écrasa à son tour non loin de lui. Je me précipitais vers lui, je commençais à paniquer. Damon... Damon ouvre les yeux ! Je le voyais respirer, ce qui était plutôt bon signe, mais j'avais besoin qu'il se réveille, qu'est-ce qui avait pu causer cela, je donnais un coup d'oeil sur l'ours en peluche, mais à mes yeux il ne ressemblait pas à une menace. Je donnais une légère gifle à Damon afin qu'il ouvre les yeux, je voyais mes mains trembler, ce qui démontrait clairement que je perdais le contrôle de moi-même, ce qui m'arrive très rarement, mais je ne tenais pas à le perdre, surtout pas lui et j'ai assez perdu de proche par le passé. Damon... Alors que je le secouais, j'entendais un bruit à l'extérieur.

» (appoline) I just wanna set you on fire.

Affronte tes cauchemars tu en feras des rêves [PV: Appoline]

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