Sometimes I hate every single stupid word you say. Sometimes I wanna slap you in your whole face.There's no one quite like you, you push all my buttons down. I know life would suck without you.At the same time I wanna hug you, I wanna wrap my hands around your neck.

You found me.

Comme chaque soirs, je devais m'entraîner sur les hauteurs de Storms Hill, afin de ne pas perdre mes réflexes de chasseuse. J'avais décidé cette nuit-là d'aller en forêt, arme en main, carquois de flèches dans le dos : parée pour l'entrainement. Il faisait frais et le vent me fouetta le visage. J'adorais aller en forêt rien que pour écouter ce silence paisible qui y régnait. Arrivée à un endroit que j'estimais apte pour chasser, je déposa mes flèches et mon arc, gardant ainsi mon flingue que je coinça dans mon jean. Je m'avança près d'un arbre et vit des traces de pas frais juste en dessous de celui-ci. Je dégaina mon arme quand j'entendis des branches craqués. Puis une ombre qui se faufilait à tout à l'allure parmi les arbres passa juste devant moi. Je tira une première balle en argent qui le manqua de peu. Il fallait que je le poursuive, que je rattrape cette cible, que je le tue et que je le ramène à ma famille afin de considérer ce monstre hors d'état de nuire. Je n'attendis pas une minute de plus pour courir à toute vitesse à sa poursuite. Pendant que je courais je lui criais "Tu ne m'échappera sale bête". Je sentais l'air de mes poumons s'échapper, je n'avais plus de souffle mais j'étais assez endurante pour courir après ça. Je ne le laisserais pas me distancer. J'arrivais à une plaine sans rien autour juste un cercle d'arbres qui m'entourait. J'avais perdu sa trace. Je souffla et baissa mon arme à bout. J'étais en colère contre moi-même, contre ce monstre, contre l'alpha qui avait tué ma sœur il y a de ça quatre ans. Cette rage que j'avais enfoui survint à nouveau, j'avais besoin de frapper quelque chose, de me défouler mais il n'y avait rien autour. Des larmes de rage coulèrent sur mes joues que j’essuyai à la seconde où elle déferlaient. Je ne me rendis pas compte de ce qui se passa, je n'eus même pas le temps de réaliser que je me trouvais déjà au sol. Une force surhumaine m'avait fait voltiger et avait plaquer ses deux mains contre ma cage thoracique. L'air me manquait quand je rouvris les yeux. Je m'attendais à tout sauf à cela. Un homme se trouvait devant moi et il ressemblait à un Apollon venu sur terre pour tenter les jeunes naïves comme moi. Je repris mes esprits, et merde il m'avait bien eu. J'étais maintenant entre ses griffes et je n'avais que mes yeux pour pleurer ce que je ne fis pas. Je n'allais tout de même pas avoir peur du grand méchant loup. Surtout qu'il était...à couper le souffle.